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ANIMAUX DE BASSE-COUR

28 mai 2007

Quelques conseils d'élevage des coqs et poules

 

 

·  Le parcours

Il y a un critère simple pour savoir si le parcours destiné à vos volailles est adapté : si ce parcours est toujours pourvu d'herbe en toutes saisons (sauf peut-être l'entrée du poulailler). En effet, un parcours herbeux est un complément de nourriture naturelle pour vos volailles. De plus, ce genre de parcours se dégrade beaucoup moins en cas d'intempéries.

Ce parcours peut comprendre un peu d'arbustes : ils fourniront de l'abri contre les méfaits du climat : fort soleil, pluie, vents...

Placez l'abreuvoir dans ce parcours.

 

·  Le logement

Le logement des volailles est le poulailler. Pour celui-ci, Plusieurs possibilités :

- Utiliser un bâtiment existant, genre ancienne grange,

- Construire vous-même un poulailler,

- Acheter un poulailler préfabriqué (pour ceux qui n'ont pas le temps ou qui ne savent pas bricoler.)

A l'intérieur de ce poulailler, il faut placer des perchoirs et pondoirs en nombre suffisant ; ainsi que la mangeoire. Au sol, la litière qui doit être périodiquement renouvelée, sera constituée de paille.

Pour le toit, préférez les tuiles. En effet, les tôles sont trop chaudes en été et trop froides en hiver. Et les plaques genre "Fibrociment" présentent trop de prise au vent et en cas de tempête tout s'envole !

 

·  La nourriture

Il est impératif que l'alimentation donnée à vos volailles soit complète et équilibrée (en particulier en protéines, vitamines et oligo-éléments). Distribuer seulement du blé à des volailles qui n'ont pas accès à un parcours extérieur est totalement insuffisant ! C'est comme si vous ne mangiez que des carottes !

Les poussins sont nourris avec des aliments en miettes du commerce. Bien sûr, vous pouvez préparer vous-même la pâtée destinée à vos poussins comme cela se faisait autrefois, mais êtes vous certain que cela est équilibré ?

Les reproducteurs et les pondeuses peuvent être nourris à l'aide d'aliment "Pondeuse" du commerce ; il en existe 2 catégories : l'aliment complet et l'aliment complémentaire à distribuer avec un mélange de grains (pas trop de maïs qui a tendance à engraisser les volailles). Si vous ne disposez que d'un petit cheptel, vous pouvez leur distribuer les restes de vos repas (pain, salade, légumes, viande...), la poule est un animal omnivore !

Quelque soit l'âge de vos volailles, n'oubliez pas l'eau de boisson qui doit être propre, fraîche et fréquemment renouvelée.

Un complément de vitamines peut être distribué de temps à autre dans l'eau de boisson. Pour les poules, distribuez aussi des coquilles d'huîtres broyées dont le calcaire est nécessaire à la formation des œufs.

 

·  Les meilleures races de ponte

Pour un élevage familial, 2 options s'offrent à vous :

- choisir une souche intensive (voir les pages de l'annuaire de votre département à la rubrique "Elevage de volailles", ou sur les marchés). Ces souches pondent bien (ne couvent pas en général).

- choisir des volailles de races (françaises de préférence) : Bresse-Gauloise, Gâtinaise, Marans...

Voir la rubrique "Les poules françaises". Vous aurez cependant plus de difficultés à vous en procurer.

 

·  Les meilleures races de chair

Pour les races de chair, mêmes options que pour les races de ponte. Parmi les meilleures races : Faverolles, Bresse-Gauloise, Coucou de Rennes, Marans, Meusienne... Voir la rubrique "Les poules françaises".

 

·  Les meilleures races couveuses

Beaucoup d'éleveurs recherchent des poules couveuses afin de faire une petite production. Les souches intensives ne couvent généralement pas ; les poules huppées non plus. Mais il y a des exceptions.

La race la plus connue pour la couvaison est

la Nègre-Soie. C'est

certain, mais certaines souches trop sélectionnées sur l'aspect extérieur ne couvent plus.

La Pictave

, naine française, a été créée, à l'origine, pour couver et élever les faisandeaux.

Les poules naines sont également réputées pour couver : Bantam de Pékin, Nagasaki... mais aussi les naines sans race... Voir la rubrique "Les poules naines".

Parmi les grandes races, on peut citer l'Orpington...

 

·  Les plus belles races

Les races les plus décoratives se trouvent généralement chez les naines. Parmi les plus attractives : Bantam de Pékin, Wyandotte, Sebright, Padoue (photo ci-contre: coq Padoue chamois), Hollandaise à huppe...

Cependant, certaines grandes races ne sont pas dépourvues de beauté, loin de là ; tout est question de goût personnel.

 

·  L'incubation

- L'incubation naturelle : vous pouvez confier les œufs à une poule couveuse. Dans ce cas, assurez-vous que cette dernière couve bien. Placez dans son nid des œufs (factices ou mauvais), et dès qu'elle "tient" bien le nid, confiez-lui les œufs que vous désirez faire couver Une poule peut couver en moyenne une douzaine d'œufs. La poule couveuse doit être installée dans un endroit calme. Disposez à proximité nourriture et boisson. La poule peut ainsi quitter son nid quand elle le désire pour venir manger et soulager ses intestins.

- L'incubation artificielle à l'aide d'une petite (ou une grosse) couveuse électrique. Les modèles proposés par les revendeurs et fabricants de matériel avicole sont nombreux. Sachez que les petits modèles ne donnent pas toujours satisfaction ; n'hésitez pas à investir dans la qualité. Et si, un jour, vous arrêtez l'élevage, vous pourrez revendre votre couveuse : c'est un matériel d'occasion recherché.

Un seul conseil pour la conduite d'une couveuse artificielle : bien suivre les conseils donnés par le constructeur.

- L'incubation mixte : à savoir commencer cette incubation sous des poules et terminer dans la couveuse artificielle ; ou bien le contraire.
Voir un site de conseils sur l'incubation artificielle :
http://www.ovo-site.net/ 

 

·  L'élevage des jeunes

Laissez les poussins fraîchement éclos se sécher dans la couveuse ou sous la poule pendant 24 heures.

Comme pour l'incubation, vous avez le choix entre la méthode naturelle et la méthode artificielle. Les 2 ont leurs avantages et leurs inconvénients.

L'avantage de la méthode naturelle est que la poule s'occupera des poussins. Cependant, la poule et ses poussins ne doivent pas être placés en parcours extérieur si le temps est trop mauvais.

Pour la méthode artificielle, vous placez les poussins sous une éleveuse (cela peut être une simple lampe chauffante à Infrarouge). Vous y placez tout ce dont les poussins ont besoin : litière, abreuvoir et mangeoire.

 

·  Les principales maladies et leurs traitements

Cette rubrique n'a pas pour but de traiter toutes les maladies des coqs et poules. Mais elle présente les principales affections dont peuvent être victimes, de nos jours, nos élevages.

Sachez que l'hygiène, la propreté et certaines précautions (quarantaine des nouveaux animaux, interdiction de votre élevage aux personnes étrangères à celui-ci, lutte contre les rats et souris, etc.) éviteront bien des déboires.

Autre conseil : ne traitez pas à l'aveuglette. En cas de doute, consultez un vétérinaire. Malheureusement, beaucoup de vétérinaires ne sont pas spécialisés dans les volailles ! Et ne s'intéressent donc pas à elles ; d'autant que le coût du traitement dépasse souvent la valeur économique d'une volaille.

 

·  La coccidiose

La coccidiose, maladie bien connue des éleveurs de poulets, est due à un protozoaire, un très petit parasite (coccidie). Elle affecte principalement les jeunes sujets.

Il y a différentes coccidioses : caecale hémorragique, intestinale aiguë, duodénale, dues à plusieurs espèces de coccidies.

La mauvaise hygiène, le surpeuplement, les conditions humides et chaudes favorisent le développement de ces parasites.

Les symptômes sont divers : diarrhées avec parfois traînées sanguinolentes, tristesse, soif intense, plumes hérissées, face pâle. Dans les formes aiguës, la mort survient rapidement.

La coccidiose est une maladie grave qu'il convient de traiter rapidement. Heureusement, les produits mis à notre disposition sont nombreux et assez efficaces.

A noter que les volailles peuvent s'immuniser contre la coccidiose lorsqu'elles sont soumises à des contaminations faibles. Il y a une sorte de "compétition" entre la coccidiose et l'immunité : suivant les conditions d'élevage, c'est l'une ou l'autre qui l'emporte.

 

·  Les vers

Les ascaris sont des vers blanchâtres, ronds, de 3 à

7 cm

de longueur, d'un diamètre de 1 à

2 mm

, vivant dans l'intestin. Vu leur taille, ils sont facilement repérables à l'œil nu lors d'une autopsie.

Les capillaires, ainsi appelés car ils sont fins comme des cheveux, sont longs de 1 à

2 cm

, et donc difficilement visibles à l'œil nu. Ils vivent dans le jabot, l'œsophage et l'intestin.

Les hétérakis sont des petits vers de 1 à

2,5 cm

de long et assez épais (

0,5 mm

de diamètre), vivant dans les coecums.

Les ténias sont des vers plats logés dans la paroi interne de l'intestin. Leur longueur est variable : de

3 mm

à

10 cm

. Ils sont souvent scindés en succession d'anneaux.

Le traitement contre ces parasites se fait à l'aide de vermifuges polyvalents. Préférez les traitements individuels sous forme de pastilles (que l'on met dans le bec de l'oiseau) : vous êtes ainsi certain que toutes les volailles sont vermifugées. On conseille souvent 2 traitements par an : un avant l'hiver et un autre après.

 

·  Les parasites externes

Appelés vulgairement "poux", ces parasites sont une gêne pour les volailles. Inspectez régulièrement le plumage de vos oiseaux, surtout autour de l'anus : si vous voyez des "petites bêtes" ainsi que des nids, agissez ! Traitez à l'aide d'une poudre insecticide vétérinaire (c'est très efficace)

Autres parasites courants : des acariens qui provoquent la gale des pattes. Vous constatez des croûtes blanches sur les pattes (tarses) de vos volailles. Agissez de suite à l'aide d'une lotion anti gale que vous trouverez chez votre vétérinaire ou votre pharmacien.

 

·  Le coryza

Il se traduit par des éternuements, des écoulements. Les volailles secouent la tête pour essayer de se débarrasser de l'exsudat qui s'écoule des narines. L'inflammation s'étend aux paupières, les yeux sont gonflés et se ferment ; les malades ne s'alimentent plus et meurent si vous n'intervenez pas dès les premiers symptômes.

Cette maladie se guérit à l'aide d'antibiotiques à donner dans l'eau, dans la nourriture ou en injection. La guérison de certains sujets est parfois spectaculaire et se produit en 48 heures, mais d'autres sujets peuvent être affectés par ce coryza pendant plus longtemps.

 

·  La maladie de Newcastle ou "pseudo-peste aviaire"

C'est une maladie très redoutable et qui réapparaît régulièrement. Actuellement, il y a quelques foyers dans les pays frontaliers et même en France.

Elle revêt plusieurs formes : suraiguë, aiguë ou subaiguë. Le résultat est souvent le même ; cependant dans la forme subaiguë, la mort est moins rapide. Tout le cheptel peut être détruit, et les survivants présentent souvent des séquelles. Les symptômes sont multiples : septicémie brutale, forte fièvre, perte d'appétit mais soif intense, plumes hérissées et dos rond, abattement, troubles respiratoires, troubles nerveux surtout dans la forme subaiguë.

Il n'y a pas de traite- ment, mais il existe différents vaccins qui peuvent être administrés dans l'eau de boisson, par nébulisation (pour les bandes nombreuses), par instillation dans l'œil ou les narines (surtout pour les tout jeunes). Les jeunes poussins peuvent être vaccinés dès la naissance ; des rappels réguliers sont nécessaires.

 

·  La maladie de Marek

Elle est également très redoutable. On en parle peu, mais elle est très présente dans nos petits élevages. Elle affecte surtout les jeunes sujets âgés de quelques semaines, mais pas uniquement. Due à un virus, elle ne peut se traiter et les sujets atteints sont condamnés. Le pourcentage de sujets atteints varie considérablement : de 15 à 100 %.

Il y a des vaccins, mais ceux-ci ne s'administrent qu'aux poussins sortant de l'éclosoir (voir photo ci-contre) ! En outre, ils ne sont pas toujours efficaces. Et il sont souvent vendus en 10 flacons de 1000 doses : l'industrie vétérinaire ne pense pas à nos élevages, mais plutôt aux élevages intensifs !

La maladie de Marek revêt trois formes, souvent associées. La plus connue est la forme nerveuse ou paralysante qui affecte surtout les jeunes. L'oiseau se paralyse d'une patte, d'une aile, parfois des deux ; sa tête reste droite, bien qu'un torticolis soit aussi possible ; il essaye de continuer à s'alimenter, mais il finit par mourir dans un laps de temps plus ou moins important. La deuxième forme est moins connue, mais tout aussi meurtrière, c'est la forme digestive. Des tumeurs apparaissent à divers organes internes. La troisième forme est oculaire : surviennent une déformation de la pupille, une décoloration de l'œil, puis la cécité.

Toutefois, il apparaît que les poussins couvés et élevés par une poule sont vaccinés naturellement à son contact, la poule étant souvent porteuse du virus et immunisée contre celui-ci.

 

·  Le picage

Il ne constitue pas une maladie. C'est une manie qu'ont certaines volailles de s'arracher mutuellement les plumes. Il se produit surtout chez les jeunes, ou lors de la mue, lors de la pousse des plumes. Celles-ci sont alors gorgées de sang ; une volaille arrache une plume de sa voisine, le sang apparaît ; attirées par ce dernier, les autres volailles continuent et l'oiseau ainsi piqué peut mourir si vous ne faites rien. On connaît même de fréquents cas d'éviscération lorsque le cloaque est atteint : c'est alors plus que du picage, du cannibalisme.

Quelles sont les causes du picage ? L'alimentation pas assez équilibrée manque de protéines ou de verdure, le surpeuplement, le désœuvrement...

Que faire en cas de picage ? Isoler le sujet piqué, traiter l'endroit atteint à l'aide d'un produit cicatrisant en spray à base d'aluminium.

 

Vous pourrez trouver plus de conseils dans les livres sur la basse-cour en particulier dans le "Traité Rustica de la basse-cour". (560 pages tout en couleur).

 

 

 

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27 mai 2007

L'ESSENTIEL SUR LE LAPIN (VOLET 1)

REX_DALMAT

Ce que vous devez savoir
Le lapin commun (Oryctogalus cuniculus domesticus) est un mammifère rongeur qui appartient à l'ordre des Lagomorphes. Il y a plusieurs milliers d'années, le lapin sauvage ou lapin de garenne (Oryctogalus cuniculus) proliférait en Espagne et sur la côte du Midi méditerranéen. La péninsule ibérique lui doit son nom car les Phéniciens, en confondant le lapin avec le daman, le baptisèrent "i-shephan-im", la " Terre à damans" vers 1100 avant Jésus-Christ. Les Romains ont diffusé son élevage dans leur empire, notamment en France. Ce sont des moines du Sud de la France qui ont véritablement domestiqué le lapin au Moyen-Age pour pouvoir le consommer lors des périodes de jeûne. Depuis la France est devenue un pays traditionnellement producteur de lapins.

Les caractères du lapin
A l'état sauvage, il vit en sociétés hiérarchisées d'une dizaine d'individus dans des terriers souterrains creusés collectivement et gardés par un guetteur. C'est un petit animal craintif, adapté au saut et à la course. Le lapin possède une ouïe et un odorat très bien développés. Dans la nature, ses mœurs sont essentiellement nocturnes. Il s'apprivoise facilement et devient très familier dans les élevages.

Les races
Les races de lapin dont les standards ont été définis par la Fédération française de cuniculture, proviennent des souches domestiqués à partir des populations sauvages qui peuplaient la partie occidentale de la Méditerranée. La plupart d'entre elles ont été obtenues par sélection à partir du XVII ème siècle. On dénombre environ 50 races pures dont une douzaine a des effectifs notables. Le lapin est une des rares espèces domestiquées à ne compter aucune race disparue, grâce au travail passionné d'amateurs et d'associations qui toutes maintiennent intactes les races régionales.

La production
La viande de lapin est la quatrième produite en quantité après celle de porc, de bœuf et de volaille. En 1992, on estimait la production de lapin à 150 000 tonnes de carcasses, avec une part importante issue de l'élevage familial (moins de 20 mères). Aujourd'hui, on compte environ 300 000 éleveur qui pratiquent encore l'élevage fermier. Mais la tendance est à un développement d'élevage rationnels hors sol. La consommation annuelle en France qui est d'environ 3 kg par habitant, est en augmentation régulière. La France est le premier producteur mondial de peaux, avec un total d'environ 10 millions d'exemplaires par an. Cette activité secondaire vient à compléter la production principale de viande.

Les produits du lapin
Le but d'un élevage est de consommer ou d'utiliser les produits qui en sont issus.

La viande de lapin
:
Sa valeur diététique est aussi bonne que celle de la chair de poulet, avec une faible teneur en graisse ( 6% de gras dans les carcasses) et environ 21 % de protéines. Un beau lapin offre une douzaine de morceaux.

Le fumier:
Il a une grande valeur fertilisante, supérieure à celle du fumier de porc ou de bovin. A l'état frais, ce fumier contient 1 à 2 % d'azote, 2 à 4 % d'acide phosphorique, 1 % de potasse et 35 à 40 % de matières organiques.

Les peaux:
Par tannage, elles donnent un cuir souple, couvert d'un poil doux et lustré. Les peaux blanches sont les plus recherchées.

Le poil:
On utilise surtout celui du lapin de race Angora. Il est assez cher et recherché pour fabriquer des produits de luxe.

L'appareil digestif
L'alimentation est un point capital dans l'élevage du lapin. Pour bien maîtriser ce domaine, il est important de connaître les particularités anatomiques et physiologiques qui caractérisent l'appareil digestif et la digestion de cet animal.

Le tube digestif

Le tube digestif du lapin est très long. Il mesure en moyenne 4,5 à 5 mètres de long pour un adulte pesant environ 5 kg. Il se compose d'une bouche, d'un œsophage, d'un estomac, d'un intestin grêle, d'un cæcum, d'un colon terminé par un rectum et un anus.

La digestion
C'est une fonction très importante et complexe qui conditionne le développement et la croissance de l'animal. La connaissance des étapes de ce processus permet de tirer des enseignements pratiques pour optimiser votre élevage. Le lapin est un rongeur dont les dents sont à croissance continue. Il lui faut un aliment relativement dur qui permet d'user en permanence ses incisives. Avec ses incisives, le lapin déchiquette sa nourriture en petits morceaux. Le début de la dégradation des aliments s'effectue dans le milieu acide de l'estomac puis dans l'intestin grêle, la première et la plus longue partie des intestins (environ 3,3 m chez l'adulte). A ce stade, les phénomènes digestifs ne sont possibles qu'en présence d'eau, d'où la nécessité de bien abreuver le lapin. Ce qui reste du bol alimentaire arrive ensuite dans le cæcum, une poche terminale assez vaste qui représente environ un tiers du volume total de l'appareil digestif. Ce réservoir renferme de nombreux organismes microbiens qui transforment le reste des aliments en substances riches assimilables par le lapin. C'est là que la cellulose est en partie dégradée. Le contenu du cæcum s'écoule ensuite dans le colon ou gros intestin (longueur 1,3 m chez l'adulte) qui produit des crottes molles le matin et des crottes dures le reste de la journée.

Un comportement particulier
Le lapin réingère ses crottes molles en les prélevant directement à la sortie de son anus ou éventuellement sur le sol de la cage. Il les avale sans les mastiquer. Ce phénomène original de coprophagie appelé caecotrophie permet au lapin d'obtenir un complément de vitamines B et de matières azotées de bonne qualité, à raison de 10 à 20 % de l'apport nutritionnel. C'est un processus complexe sous le contrôle du système nerveux. De ce fait, le lapin est sensible au moindre choc nerveux d'où l'utilité d'installer les clapiers dans un endroit protégé. Si vous trouvez de nombreuses crottes molles (qui se présente sous l'aspect d'amas allongés et luisants de plusieurs crottes) dans les cages, cela signifie que vos lapins sont dérangés et perturbés.

Une vie très rythmée
Des travaux récents ont permis de déterminer et de schématiser l'activité quotidienne du lapin alimenté à volonté et libre de ses mouvements.

 

 

L'après-midi et la nuit:
Il y a prise d'aliments, forte digestion au niveau de l'intestin grêle avec un remplissage du cæcum et une importante activité du colon proximal. On observe alors une émission de crottes dures.

Il faut retenir le besoin impératif de calme pour bien élever un lapin, car la moindre perturbation a une action néfaste sur sa digestion. Installer vos clapiers loin de tout passage et veillez à ce que les mangeoires et les abreuvoirs reste toujours très propres.
Le conseil: La nourriture doit être saine et bien équilibrée. Si vous donnez à vos lapins des produits frais, veillez à changer cette alimentation tous les jours pour éviter la fermentation. Et apportez-la à heures régulières pour ne pas troubler le rythme digestif. (à suivre.......)

Le matin:


Il y a vidange partielle du cæcum, avec une émission de crottes molles. Le lapin les ingère rapidement s'il n'est pas dérangé et on constate ensuite une forte activité de digestion au niveau de l'intestin grêle.

27 mai 2007

L'ÉLEVAGE (suite)

DSC04014 En matière d'élevage du lapin, il y a quelques principes fondamentaux connus à respecter mais il existe encore de nombreux progrès à réaliser. Pour mettre toutes les chances de votre côté et réussir sans problème cette activité exigeante mais relativement simple, suivez les quelques règles obligatoires suivantes:

10 Règles

1 Adapter le nombre de lapins que vous souhaitez produire à votre disponibilité en temps et en argent

2 Prévoyez un habitat confortable bien isolé et tempéré, à l'abri de la pluie, de l'humidité excessive et des bruits violents.

3 Donnez un éclairement maximal pour les cages des mères lapines et une exposition lumineuse plus réduite pour les jeunes à l'engraissement.

4 Entretenez en permanence une hygiène parfaite des clapiers et du petit matériel utilisé en les nettoyant et en les désinfectant le plus régulièrement et fréquemment possible.

5 Distribuez une alimentation saine, équilibrée, bien rationnée et renouvelée quotidiennement à des heures régulières.

6 Donnez en permanence à votre lapin une eau propre, changée quotidiennement et fournie en quantité toujours satisfaisante.

7 Pensez constamment à protéger vos lapins contre les maladies et les parasites nombreux qui les menaces quotidiennement.

8 Tenez un journal où vous notez au jour le jour toutes les opérations effectuées, les soins que vous apportez, le type d'alimentation que vous leur donnez et toutes les informations qui vous sembles essentielles.

9 Pour chaque femelle et chaque mâle, établissez une fiche individuelle où vous consignez la race, la date de naissance, les origines, les dates de saillie, les naissances avec le nombre de petits à la naissance et au sevrage. Vous pouvez également tenir une fiche par portée de lapereaux qui doit comporter le nombre d'animaux sevrées avec leur poids.

10 Etablissez un planning sur lequel vous regrouperez toutes les opérations quotidiennes et les travaux occasionnels à effectuer. (à suivre)

27 mai 2007

L 'ACHAT

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{Jeunes Géants des Flandres}

Les conseils

La réussite de votre élevage commence déjà avec l'achat des lapins. C'est un acte à ne pas prendre à la légère et qui mérite un temps de réflexion. Les quelques indications pratiques énumérées dans ce chapitre vous permettront de bien débuter dans votre nouvelle activité d'éleveur de lapins.

Où le trouver ?

Sur les marchés locaux, la qualité peut-être au rendez-vous mais les mauvaises surprises également. Contactez les associations d'éleveurs et de sélectionneurs de lapins ou consultez les pages jaunes de l'annuaire pour obtenir les adresses des producteurs proches de votre domicile. Vous pouvez aussi rencontrer des éleveurs confirmés dans des expositions.

Combien de lapins ?

Cela dépend de votre disponibilité, du temps que vous souhaitez consacrer quotidiennement à cet élevage mais aussi de l'espace dont vous disposez pour l'installation des clapiers et de votre budget. Avant l'achat, n'oubliez pas les problèmes éventuels pour faire garder vos lapins quand vous vous absentez. Commencez avec quelques reproducteurs et augmentez peu à peu votre élevage en fonction de vos connaissances et de votre savoir-faire.

L'âge idéal

Il est préférable d'acheter des jeunes lapins qui s'habituent plus facilement à un nouvel environnement en attendant la reproduction. De plus, ils coûtent moins chers que des reproducteurs adultes. Nous vous conseillons d'acheter des lapereaux d'au moins six semaines. Pour un élevage traditionnel, on compte en moyenne deux mâles pour huit femelles.

Quelle race ? Les offres de lapins reproducteurs sont nombreuses. Achetez des sujets de race pure qui offrent des performances de croissance, de prolificité et de fertilité testées et bien connues. Recherchez une race robuste, qui présente à la fois de bonnes performances maternelles et une croissance convenable.

Le bon choix

Avec un peu d'attention, vous repérerez le lapin en bonne santé et le sujet malade. Ce dernier reste dans son coin, amorphe et indifférent, sans réaction vis-à-vis des bruits environnants. Souvent, il regarde devant lui avec un regard fixe un peu terne. Certaines caractéristiques doivent vous alertez : un ventre dur et gonflé, des éternuements, une tous fréquente, un écoulement nasal, des yeux larmoyants, un pelage hérissé et souillé sont des signes révélateurs d'une mauvaise santé. (à suivre le détail des races)

27 mai 2007

56 RACES DE LAPINS RECONNUES

·        LES GRANDES RACES de 5kg à 7kg et +

·        Géant des Flandres

·        Géant Blanc du Bouscat

·        Bélier français

·        Géant Papillon français

·        RACES MOYENNES de 2.5kg à 5.5kg 

·        Alaska

·        Argenté de Champagne

·        Argenté de Saint Hubert

·        Bélier Anglais

·        Bleu de Béveren

·        Blanc de Hotot

·        Blanc de Vendée

·        Blanc de Vienne

·        Bleu de Vienne

·        Gris de Vienne

·        Gris-bleu de Vienne

·        Noir de Vienne

·        Californien

·        Chamois de Thuringe

·        Fauve de Bourgogne

·        Grand Chinchilla

·        Grand Russe

·        Gris du Bourbonnais

·        Japonais

·        Lapin Chèvre

·        Lièvre Belge/ Blanc
Feu et noir

·        Néo-Zélandais

·        Brun et Blanc
Noir et Blanc
Bleu et Blanc

·        Normand

·        Papillon Rhénan

·       LES RACES A FOURRURES de 3kg à 5kg

·        Renard

·        Rex

·        Satin

·        Angora français

·        LES PETITES RACES  de 2kg à 3.5kg

·        Argenté anglais

·        Brun marron de Lorraine

·        Chinchilla

·        Doré de Saxe

·        Feh de Marbourg

·        Feu noir-bleu-havane-feh

·        Havane Français

·        Hollandais

·        Lynx

·        Papillon Anglais

·        Perl Feh

·        Petit Bélier

·        Petit Papillon

·        Rhoen

·        Russe

·        Sablé des Vosges

·        Zibeline / Martre

·        LES RACES NAINES de 0.8kg à 2kg

·        Hermine/Polonais

·        Nain de Couleur

·        Hermine de Lutterbach

·        Nain Angora

·        Nain Bélier

·        Nain Rex

·        Nain Renard

·        Nain Satin

·        Nain Cendré Ecru

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27 mai 2007

LES RACES DE LAPINS

LES LAPINS GEANTS

Sur 56 races pures de lapins reconnues par la Fédération française de cuniculiculture, on distingue quatre grandes races principales:

Le Géant des Flandres

Le premier standard de ce lapin d'origine belge a été fixé en 1895 mais les éleveurs français ne l'ont reconnu et adopté qu'en 1919. Il présente un grand corps long, avec une musculature puissante et une ossature forte. Ses oreilles sont droites avec leur extrémité un peu en forme de cuillère. Elles sont également velues. Le fanon qui est plat n'existe pas chez le mâle. La fourrure est courte, lisse et dense. Les couleurs grises sont les plus répandues (gris garenne, gris lièvre, gris fer et gris acier). Il existe des robes noires, bleues, albinos et fauves. Le mâle pèse en moyenne 6 kg et la femelle de 6 à 8 kg. Bon à savoir: cette race populaire est élevée davantage pour son standard et pour servir d'améliorateur dans les croisements, que pour sa chair filandreuse. Comptez environ six mois pour que les lapins atteignent leur poids optimal.

Le Géant Papillon Français

Cette race d'origine française bénéficie toujours d'une très grande popularité, notamment chez les éleveurs allemands. Son nom vient de la pigmentation de son nez qui, vue de face, rappelle un peu la forme d'un papillon qui aurait ses ailes déployées. C'est un lapin au corps puissant avec une musculature équilibrée et une ossature moyenne. La fourrure dense et lustrée est blanche et porte différentes taches et des marques noires ou bleues bien délimitées sur la tête et le corps et l'arrière-train, avec une raie bien nette sur le dos. Bon à savoir: c'est un petit gabarit parmi les géants, avec un poids minimal de 5 kg pour les deux sexes. Mais il est apprécié pour sa chair très fine, sa prolificité et la précocité dont il fait preuve.

Le Géant Blanc du Bouscat

BOUSCAT

Ce solide lapin a été obtenu par un couple d'éleveurs girondins, M. et Mme Dulon, à partir de croisement entre le Géant des Flandres, l'Argenté de Champagne et l'Angora. Il a été présenté pour la première fois à Paris en 1910. Le corps est allongé et robuste, avec une musculature puissante et bien équilibrée. L'ossature est moyenne, la tête étant plus large chez le mâle que chez la femelle. La fourrure assez longue, dense et lustrée, est blanche, complètement dépigmentée. Ses ongles apparaissent aussi blanc-rosé. Chez le mâle, le poids moyen est de 6 kg. Il est un peu plus important pour la femelle. Bon à savoir: vigoureuse, cette race est souvent utilisée dans les croisements avec le Néo-zélandais et avec le Grand Russe.

Le Bélier Français

Le standard de ce curieux lapin a été reconnu en 1922. Il a été obtenu par un éleveur parisien, M. Cordonnier, à partir du Bélier Anglais croisé avec des Géants des Flandres et des lapins normands. Le corps est très ramassé, doté d'une ossature forte et d'une musculature puissante, notamment sur les pattes postérieures. La fourrure assez longue et lustrée est en générale grise, noire, brune ou blanche. Sous la gorge, il présente un repli de peau qui fait penser à un goitre. Les deux sexes ont un poids identique d'environ 5 kg, mais il est possible d'obtenir des lapins beaucoup plus lourds. Bon à savoir: Le bélier se distingue avant tout par ses très grandes oreilles qui retombe de chaque coté d'une grosse tête. Mais c'est une race intéressante pour ses râbles très épais et ses cuisses bien rebondies.

En pratique :

Pour la production de chair, il est évidemment plus intéressant d'élever des lapins de grande taille. Les races lourdes possèdent des reproducteurs qui peuvent atteindre en moyenne entre 5 et 8 kg. Mais attention, ce sont des lapins parfois peu fertiles et peu prolifiques, plus difficiles à élever et beaucoup moins précoces. Seuls les jeunes grandissent très vite (ils peuvent prendre en moyenne 40 à 45 g par jour). Cependant cette croissance exceptionnelle demande une alimentation très riche, toujours bien équilibrée et distribuée en grande quantité. Des détails qui influent bien évidemment sur la rentabilité de l'élevage. Leur poids important les rend également inapte à un élevage sur grillage qui entraîne des maux de pattes fréquents. Vous devez les installez dans des cages à litière, profondes et spacieuses.

Le conseil:

pour la beauté des fourrures et le côté curiosité, vous pouvez avoir un ou deux couples de races géantes. Mais pour la production régulière de chair à destination familiale, il est préférable que vous ayez des lapins de taille moyenne, plus prolifiques et plus rapides à atteindre l'âge où ils sont bons à consommer.

 

 

27 mai 2007

LES RACES DE LAPINS 2

LES RACES DE FORMAT MOYEN

Il existe vingt races moyennes pures de lapins. Certaines sont peu répandues dans les élevages français comme par exemple: le Beveren, le Blanc de Hotot, le Blanc de Vendée, le Californien, le Chamois de Thuringe, le Gris du Bourbonnais, le Grand Russe, le Japonais, le Lièvre belge, le Bleu et Blanc, le Noir et Blanc, le Normand et le Papillon rhénan. Il s'agit le plus souvent de races régionales ou même locales qui présentent des qualités non négligeables, mais n'ont pas réussi à connaître une expansion.

Alaska

Ce beau lapin serait une création française obtenue à la fin du XIX ème siècle. Le corps est arrondi et massif, avec une musculature fortement exprimée et une ossature moyenne. La fourrure assez fine et dense est noir profond, parsemée de nombreux poils blancs. Le poids oscille en moyenne entre 3 et 3,5 kg pour les deux sexes. Bon à savoir: facile à élever, cette race de lapin au caractère vif est très prolifique. Elle donne une chair excellente, très appréciée pour sa finesse.

Argenté de Champagne

Le standard de cette race très ancienne (elle est mentionnée dès le milieu du XVIIème siècle) a été fixé en 1912. Le corps est arrondi avec une apparence massive. La musculature est compacte, puissamment développée. La fourrure est dense, assez longue, d'une couleur générale gris bleu ardoise. Les deux sexes atteignent un poids optimal de 4,5 à 5 kg. Bon à savoir: c'est un beau lapin, très séduisant en élevage qui permet d'obtenir une carcasse à fort rendement.

Lapin Chèvre

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Ce lapin serait une ancienne souche élevée depuis des décennies par les fermières des campagnes charentaises et d'aquitaine. Le corps est harmonieusement arrondi sans être massif. L'animal est relativement élancé. La tête est assez fine chez la femelle. Tout en gardant une certaine finesse, elle est un peu plus forte chez le mâle. . Poids idéal : 3,500 Kg - 4,250 Kg. Quant au nom de Lapin-Chèvre nous pouvons nous référer à la description de la robe de la Chèvre Poitevine parue dans un recueil édité par le Ministère de l'Agriculture et de la Pêche en 1992 « Races domestiques en péril » - « La Chèvre Poitevine est habillée d'un smoking noir et blanc. Veste noire, ventrière blanche, poils bruns sur l'échine et le long des cuisses, port de tête allier avec deux listes blanches. » La couleur fondamentale peut être noir, bleu ou havane. Elle recouvre la tête, y compris la partie extérieure des oreilles, le manteau dans toute son étendue (côté inclus), la partie visible des pattes et le dessus de la queue. Les éleveurs avancent également la qualité de sa chair exceptionnelle .

Fauve de Bourgogne

Les premières traces de l'élevage de cette variété très rustique ont été trouvées en Bourgogne au début du XIXème siècle. Le corps est ramassé et massif, avec une musculature très puissante et une ossature forte. La fourrure dense, assez lustrée, est d'un beau fauve roux uniforme. Le poids moyen chez les deux sexes est de 4 à 4,5 kg.

Notre conseil: la chair ferme et serrée de cette race solide est considérée comme étant une des meilleures. Les qualités d'élevage de ce lapin sont bonnes, avec une croissance souvent satisfaisante.

Néo-zélandais blanc

Contrairement à ce que pourrait laisser son nom, cette race très répandue dans les élevages est d'origine américaine. Elle entre dans la plupart des croisements à la base des souches françaises élevées pour la chair. Le corps très développé présente des râbles bien remplis. La musculature est compacte, répartie régulièrement sur une ossature forte. La fourrure uniforme et dense est blanche. Le poids est de 4 à 4,5 kg.

Bon à savoir: cette variété est le type même du lapin de chair. Croisez-la avec des Fauves de Bourgogne, vous obtiendrez des sujets hybrides à la robe noire dont la croissance rapide est vraiment très rentable.

Bleu et Blanc de Vienne

Ces deux races très proches ont été créées en Autriche. Le Bleu a été présenté pour la première fois dans son pays d'origine en 1895 et le Blanc en 1907. Ils ont été reconnus en France en 1926. Ces deux beaux lapins ont une musculature compacte et puissante, portée par une forte ossature. La fourrure est dense, souple et fine, les yeux d'un gris-bleu intense. Chez le Bleu, on recherche des reflets ardoise. Le poids pour les deux sexes varie entre 4 et 4,5 kg. Bon à savoir: ce sont des animaux moins rapides à élever que le Fauve de Bourgogne, mais leur chair est excellente. Ils s'adaptent mal à l'élevage sur grillage.

En pratique

Les races moyennes produisent des reproducteurs d'un poids oscillant entre 4 et 5 kg à l'âge adulte. Ce format est actuellement largement utilisé car il assure à la fois une bonne productivité et une rentabilité suffisante. La croissance est un peu moins rapide que celle des races de format géant, mais ils sont en général beaucoup plus prolifiques. Vous pouvez les élever en clapier traditionnel mais ils s'adaptent souvent très bien au grillage.

27 mai 2007

LES RACES DE LAPINS 3

LES PETITES RACES

Il existe une vingtaine de races de petit format. Pour la production de lapins de chair, préférez les races légères telle que l'Argenté Anglais, une forme trapue et musclée d'un poids de 3 kg en moyenne.

Le Brun Marron de Lorraine

est plus léger, avec 2,5 kg. Sa robe est uniformément brune, avec les oreilles joliment ourlées de noir. Le Chinchilla porte une fourrure grise marquée de noir, à reflets bleutés, comme le petit rongeur d'agrément dont on lui a donné le nom. Compact, bien en chair, il pèse tout au plus 3 kg.

La Fée de Marbourg

pèse entre 2,5 et 3 kg environ. C'est un très joli lapin à la robe gris clair très uniforme, y compris les yeux. Les poils sont fins, dous au toucher, le corps rond, râblé.

Le Feu Havane est brun

presque chocolat, avec les yeux entourés d'une auréole plus clair. Cette même teinte se retrouve à l'intérieur des oreilles. Poids: 2 à 3 kg.

Le Hollandais

est une race très répandue. C'est un lapin bicolore noir et blanc qui pèse moins de 3 kg. On le considère aussi comme en race d'ornement.

Le Petit Russe

RUSSE

est tout blanc, avec des oreilles courtes qui le font ressembler à un lapin d'agrément. Poids: 2 kg.

Citons encore :

le Doré de Saxe, le Lynx (à la chair très fine), l'Orylag, le Papillon Anglais, le Petit Papillon, le Perl Fée, le Petit Bélier, le Sablé des Vosges, le Satin Ivoire, le Zibeline.

Les races naines comme le Polonais ou le Nain lion sont plus adaptées aux rôle d'animal de compagnie.

En pratique

Les races de petit format donnent des reproducteurs qui ont un poids moyen idéal compris entre 2 et 3 kg à l'âge adulte. Les qualités d'élevage et la prolificité sont très variables. Ils sont économiques à élever, mais il faut attendre un âge avancé pour obtenir des sujets prêts à la consommation.

Le conseil:

Les petites races de chair sont appréciées des éleveurs en raison de leur poids régulier qui correspond bien aux demandes de la boucherie. Ce sont des lapins bien en chair, avec peu de graisse. En élevage amateur, on peut préférer les grandes races et utiliser les petits lapins comme animaux de compagnie, amis des enfants.

27 mai 2007

LES RACES DE LAPINS 4

LES LAPINS A FOURRURE

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Ces lapins sont élevés presque exclusivement pour leur belle fourrure qui est utilisée en mélange avec la laine pour obtenir un textile de luxe, doux et à fibre longue. Le nom d'Angora leur est donné car leur fourrure a une texture proche de celle de la chèvre angora dont on utilise le poil pour confectionner la laine mohair. Les lapins angoras sont élevés en France depuis le XIIIème siècle, la région de Bordeaux ayant été le berceau de son développement. Ce sont toujours des animaux de petits formats, avec un poids à l'âge adulte qui varie entre 2,5 et 3 kg en moyenne. Les Angoras se caractérisent par une fourrure longue, avec des poils qui peuvent atteindre 10 cm. Le poil angora est très apprécié pour sa grande douceur, sa solidité et sa chaleur. Un mâle peut produire entre 600 et 800 g de poil par an, la femelle entre 800 et 1200 g. Seuls les lapins adultes sont productifs. La récolte des poils s'effectue par épilation de l'animal, à partir de l'âge de deux mois. On utilise un outillage spécifique. Un Angora est productif jusqu'à l'âge de quatre ans environ. Il peut vivre environ six ans. Vous pouvez également élever des Rex qui possèdent une fourrure courte et veloutée. Quinze variétés de couleurs différentes sont proposées. Moins répandues, le Satin et le Renard présentent un poil dense, soyeux et souple, de longueur intermédiaire entre le l'Angora et le Rex.

En pratique:

L'élevage des lapins à fourrure est beaucoup plus contraignant que celui des races de chair. Il exige un matériel adapté et des soins attentifs constants. Utilisez des clapiers en bois ou en amiante-ciment, avec une litière épaisse, constituée obligatoirement de paille. Cette dernière doit être entretenue plus régulièrement que pour les races de chair, la qualité du pelage de l'animal en dépend. Ajoutez environ 500 g de paille neuve tous les deux jours dans chaque cage et remplacez-la une fois par mois. Ces races ne supportent pas le grillage. Installez des grandes cages individuelles de 0,80 m de large par 0,50 m de profondeur sur 0,50 m de haut. Les cages de reproduction sont plus grandes : 1,10 m de large sur 0,80 m de profondeur et 0,50 m de haut. Les clapiers doivent être protégés de la pluie et du vent. Pour obtenir un poil de qualité. Donnez une alimentation riche en protéines. Pour le reste, les règles sont conformes à celles d'un élevage traditionnel.

Le conseil:

Pour obtenir une fourrure de qualité optimum, les animaux seront placés dans un local obscur, à l'abri des courants d'air et de l'humidité. Une nourriture riche en protéines est indispensable. Equilibrez par conséquent les rations avec des granulés et des aliments frais, en particulier des feuilles de chou.

27 mai 2007

L ' ALIMENTATION DES LAPINS

L'ALIMENTATION

Les besoins du lapin

L'alimentation fournit au lapin les éléments dont il a besoin pour sa croissance, son entretien et sa reproduction. Il est nécessaire de définir avec le plus de précision possible les exigences de l'animal. Actuellement, on connaît bien les besoins du lapin en croissance, pour les principaux éléments de la ration que nous allons étudier successivement.

N'oubliez pas l'eau

Le lapin boit beaucoup quand il est alimenté avec un aliment complet déshydraté en granulés. En fait, on a constaté que le lapin avale un volume d'eau qui correspond au double de celui de la ration d'aliment sec ingurgitée. Cela représente environ 90 ml d'eau par kg de poids vif et par jour pour un jeune en pleine croissance ou pour une femelle gestante. Pour une lapine en lactation, la quantité augmente considérablement, pour atteindre 200 à 250 ml par kg de poids vif et par jour. L'eau distribué doit être parfaitement propre et renouvelée fréquemment. Elle doit être à la disposition des lapins en permanence.

La cellulose

La cellulose est un des facteurs qui conditionne l'avancement des aliments dans le tube digestif des lapins? De ce fait, elle est indispensable mais il n'en faut pas trop pour ne pas réduire la digestion des éléments nutritifs. Un excès de cellulose entraîne un transit digestif accéléré. Rapidement, l'animal ne peut plus couvrir ses besoins énergétiques. Pour les jeunes en croissance, prévoyez un aliment avec 13 à 14 % de cellulose. Pour les femelles allaitantes, une teneur de 11 à 13 % est convenable.

Les matières grasses

Il y a deux fois plus d'énergie digestible dans les lipides que dans l'amidon. Mais en général, il n'est pas utile d'ajouter des matières grasses dans les aliments donnés au lapin. La ration habituelle contient environ 2,5 à 3 % de corps gras naturels, ce qui est amplement suffisant.

Les protéines

L'apport en matières azotées doit être suffisant en quantité mais aussi en qualité. Les protéines représentent environ 15 % de la ration pour les lapereaux en croissance et 16 à 18 % pour les lapines allaitantes. Veillez à la qualité des matières azotées, c'est-à-dire à leur composition en acides aminés essentiels. En général, les aliments complets préparés contiennent du tourteau de soja et de tournesol en quantité importante, ce qui assure un bon équilibre de la ration. Attention, si vous donnez une alimentation en forte teneur en cellulose, diminuez le taux de protéines pour éviter des risques de troubles digestifs. Quelque soit le type de nourriture, notez la réaction de vos lapins quand vous leur proposez ces différents aliments pour connaître leurs goûts.

La supplémentation

En général, les aliments complets du commerce sont bien dosés en sels minéraux et en vitamines? Dans le cadre d'une alimentation "maison", à base de produits frais variés souvent différents en fonction des approvisionnements et des saisons, il est parfois utile d'apporter un complément minéral et vitaminé, soit occasionnellement soit en permanence selon les performances d'élevage recherchées. Vous trouverez dans le commerce spécialisé de nombreux produits fortifiants à base de sels minéraux, plus ou moins enrichis en oligo-éléments et en acides aminés. Certains éleveurs utilisent une supplémentation en antibiotiques pour effectuer une surveillance de la flore microbienne intestinale du lapin. Cette pratique est réservée exclusivement aux éleveurs professionnels. Elle fait l'objet d'une réglementation européenne très restrictive.

Le conseil:

Après le sevrage de vos lapereaux, donnez-leur une alimentation à base de granulés. D'une part vous éviterez les problèmes digestifs liés aux aliments verts, d'autre part cela stimulera leur croissance.

Présentation des aliments frais

La mise à disposition des aliments est très variée dans l'élevage traditionnel. Donnez à vos lapins une alimentation à base d'aliments frais (herbe, chou, betterave, etc.), de matières sèches telles que le foin et la paille et de céréales sous forme de grains ou de farines.

Les principales matières premières

Dans les cultures fourragères, choisissez les avoines en vert, un excellent fourrage, la luzerne, une des meilleures nourriture riche en azote et en vitamines, à donner aux reproducteurs et aux femelles en gestation, l'orge, parfait pour l'engraissement, le lotier, le trèfle violet et le sainfoin à donner en sec ou en frais.

Parmi les cultures potagères,

retenez la carotte pour l'élevage des jeunes et pour favorisez la lactation, le panais, le topinambour et la pomme de terre, excellents pour l'engraissement, les choux à donner sans excès, le thym, le cerfeuil et le pissenlit, véritable régal pour le lapin. Les plantes sauvages offrent des variétés innombrables mais demandent une certaine connaissance botanique de la part de l'éleveur.

Avantages et inconvénients

Le premier problème rencontré avec l'alimentation fraîche est celui de l'approvisionnement souvent difficile en hiver et pour l'éleveur citadin qui ne dispose pas d'un grand jardin. Les aliments frais tels que l'herbe fermentent quand ils ne sont pas consommés dans les heures qui suivent la récolte. Or le lapin mange lentement, en prenant tout son temps, d'où une altération fréquente de l'aliment frais avec des déchets et des pertes importantes. Si vous donnez une ration composée de plusieurs produits différents, le lapin ne sait pas les choisir pour équilibrer son apport énergétique. De plus, d'un approvisionnement à l'autre, la valeur nutritive de l'aliment frais peut varier considérablement et il est difficile de la contrôler? Sur le plan de l'hygiène, les aliments frais sont porteurs de nombreux agents pathogènes et ils peuvent être la source de contamination, notamment pour la maladie hémorragique virale (V.H.D.).

La fréquence des repas

Il faut absolument habituer votre lapin à manger de tout. Mais c'est un petit animal capricieux et assez difficile. Il peut s'habituer à un aliment au point de refuser toute nouveauté. Pour limiter les pertes de nourriture, multipliez le nombre de repas en prévoyant deux ou trois distributions par jour, ce qui crée un travail supplémentaire non négligeable.

Préparez les légumes

Ne donnez pas les aliments verts tels que vous les avez cueillis dans votre jardin ou dans la nature. Il faut un minimum de préparation avant de les introduire dans la cage. Commencez par bien les nettoyer, en enlevant la terre et les feuilles abîmées et en triant les espèces pour éliminer celles qui sont toxiques. Lavez les légumes racines tels que les carottes, betteraves, les radis, etc. Sans les faire sécher, laissez-les égoutter pour éviter de leur donner des aliments détrempés. Evitez aussi de leur donner de l'herbe trop mouillée.

Attention, danger

Lorsque vous donnez à un lapin des plantes récoltées dans un jardin ou dans la nature, il est prudent de ne distribuer que les végétaux que vous connaissez bien. Beaucoup de plantes se révèlent toxiques et parfois très vénéneuses. Comme il n'est pas question de se fier à l'instinct des animaux, fortement amoindri par des siècles de domestication, effectuez un tri sévère dans la ration avant de la distribuer.

A éviter absolument:

l'aconit, le mouron rouge, les anémones, la belladone, la ciguë, l'hellébore, les euphorbes, le mouron bleu, la populage des marais, le bouton d'or, le buis, la jusquiame et la morelle. Toutes ces plantes risquent d'entraîner des vomissements, des diarrhées, et même la mort. Chez la lapine, on peut observer des troubles de la lactation et des risques d'avortement.

Le conseil:

Pour être certains de donner à consommer à vos lapins les bonnes herbes, aménagez dans votre jardin un espace dans lequel vous cultiverez leur alimentation. Les aliments préparés complets .De plus en plus, l'alimentation du lapin fait appel à des aliments complets préparés, disponibles toute l'année dans le commerce spécialisé. Les progrès de la recherche scientifique en matière d'alimentation animale ont permis d'élaborer des préparations équilibrées et bien adaptées aux besoins énergétiques du lapin, quel que soit son stade de développement.

Pratiques à utiliser,

d'une qualité énergétique fiable dans le temps et d'un coût raisonnable, ces aliments complets sont une véritable aubaine pour l'éleveur enfin libéré des éternels problèmes d'approvisionnement et d'hygiène que posent les aliments frais. Sur le contenant des préparations alimentaire du commerce, vous devez trouver les indications du type du lapin auquel l'aliment est destiné, la date de fabrication et la date limite de consommation, la liste des matières premières employées et les teneurs garanties en eau, en protéines brutes, en matières grasses, en cellulose brute, en matières minérales, en vitamines et en supplémentation.

Les matières premières principales

L'aliment complet préparé est présent sous la forme de garnulés.

D'une région à l'autre,

en fonction des différentes sources d'approvisionnement au cours de l'année, vous pouvez observer une composition en matières premières évoluant sans pour autant entraîner une modification de la qualité énergétique globale de l'aliment. Les composants les plus fréquemment employés sont les céréales (10 à 25 %) avec le blé, l'orge mais aussi le maïs et l'avoine, des produits de meunerie comme le son, les remoulages et la farine base ( 5 à 25 %), des tourteaux de soja et de tournesol (5 à 15 %), des graines de plantes oléagineuses tels que le pois fourrager ou la féverole (5 à 15 %), de la luzerne séchée et broyée ( 25 à 35 %), divers déchets industriels comme les drêches de brasserie, la pulpe de raisin ou de betterave ( 2 à 12 %) et de la mélasse ( 3 à 5 %) pour agglomérer l'aliment et donner uneplus grand appétence aux granulés. Sachez qu'aucun de ces composants n'est obligatoire pour l'alimentation du lapin. Certains éléments peuvent parfois manquer. Mais c'est l'équilibre des nutriments et de l'apport énergétique total qui importe. Le granulé idéal Les aliments préparés sous forme de granulés doivent être durs, sans aucun éléments farineux. Leur taille idéale est de 2,5 à 5 mm de diamètre pour une longueur de 5 à 8 mm. D'autre part, il faut éviter l'emploi d'un aliment à base de farine de poisson. Cette nourriture n'est pas appréciée des lapins et la viande prend un mauvais goût.

Éléments de base de l'aliment préparé

Cette préparation industrielle contient un mélange soigneusement étudié et dosé de différents composants riches en énergie et d'autres en cellulose.

1 Matières riches en cellulose: la luzerne, la paille, les pulpes déshydratées de betteraves et de raisin, le tourteu de tournesol.

2 Matières riches en protéines: les tourteaux de soja et de tournesol, les graines de pois et de féveroles. Les acides aminés indispensables sont la lysine, le tryptophane, la thréonine, la leucine, l'isoleucine, la valine, l'histidine, l'arginine, la phenylalanine et la tyrosine. L'apport vitaminique complexe comporte en majorité de la vitamine A et D. Les oligo-éléments principaux sont le fer, le cuivre, le zinc, le manganèse, le cobalt, l'iode et le fluor.

Le conseil:

évitez de mettre la nourriture en granulés dans une gamelle, une assiette ou tout autre récipient dans lequel l'animal peut monter. Il risque de souiller et de gâcher ces aliments. Mieux vaut utiliser une trémie, plus propre, qui, de plus, vous permet de vérifier les quantités consommées.

Les aliments préparés complets

Les aliments préparés complets connaissent un succès de plus en plus important en raison de leurs très nombreuses qualités aujourd'hui reconnues par le plus grand nombre d'éleveurs.

Avantages et inconvénients

Cet aliment complet équilibré est la solution fiable et pratique pour répondre aux besoins du lapin qui est incapable de choisir des aliments pour obtenir une ration équilibrée, contrairement au pigeon ou au poulet. Les granulés sont faciles à stocker dans un lieu sec, à l'abri de toute contamination. Ils permettent une meilleure hygiène et un dosage précis de la ration à distribuer, ce qui évite au maximum le gaspillage. Les lapins n'aiment pas les aliments farineux mais ils apprécient la présentation sous forme de granulés durs qui permet une usure régulière de leur dentition.

La fréquence des repas

Pendant les périodes d'engraissement et d'allaitement, le lapin est alimenté à volonté. Il doit toujours avoir de la nourriture à disposition dans la mangeoire trémie. Veillez au bon fonctionnement de cette dernière, qui doit assurer un écoulement automatique de la réserve d'aliment au fur et à mesure de la consommation par les animaux. Nous vous conseillons un contrôle quotidien de l'approvisionnement, même si les modèles de trémies possèdent une réserve d'aliments de plusieurs jours. Les lapins alimentés à volonté font environ 20 à 30 petits repas par jour, avec une prise d'aliment plus importante en fin d'après-midi et dans la nuit. En dehors de ces périodes pratiquez le rationnement des animaux pour éviter une prise de poids inutile. Suivez les quantités préconisées par le fabricant en fonction du format des races élevées. Donnez une distribution de nourriture une fois par jour, toujours à heures régulières et en quantités égales d'un jour à l'autre. Les animaux rationnés doivent avoir vidé leur mangeoire quand la distribution suivante a lieu. Dans tous les cas, un contrôle quotidien de la consommation par observation de la descente du niveau d'aliments dans la trémie est un excellent moyen, pour suivre l'état général des animaux.

Le stockage

Il est préférable de ne pas stocker trop d'aliments complets préparés pour éviter leur détérioration même s'ils ont une date de péremption très longue. Rangez-les dans un local sain, frais et aéré, à l'abri de l'humidité. Evitez de le poser à même le sol, un caillebotis est à préférer ou éventuellement un petit placard style garde-manger. De même, fermez les sacs après chaque utilisation et protégez les emballages des attaques des rongeurs nuisibles tels que les rats et les mulots très friand de ce genre de nourriture. Le local ou vous stockez les aliments pour vos animaux familiers convient tout à fait.

Alimentation et coût de production

L'alimentation représente en moyenne 75 % du prix de revient d'un lapin de chair, hors main-d'œuvre. Selon les races et les conditions de l'environnement dans lequel les lapins sont maintenus, on estime que la consommation journalière d'une souche moyenne est d'environ 100 à 150 g pour une croissance de 30 à 50 g par jour. Cela correspond à une consommation de 3 à 4 kg de nourriture pour une augmentation de 1 kg de poids de lapin. Les lapines reproductrices consomme entre 250 et 600 g d'aliment par jour en fonction de la race et du nombre de lapereaux laissés à la mère. A l'approche du sevrage, toute la portée consomme environ 800 à 1000 g de nourriture par jour. Les reproducteurs de race moyenne en période d'entretien, se contentent d'une ration de 120 à 150 g par jour, soit 35 g par kg de poids vif.

Le conseil:

Par temps humide, il est préférable d'utiliser une petite pelle pour charger plus commodément les mangeoires ou les trémies avec les aliments secs. De même, ne donnez pas le fond du sac, les granulés se sont souvent transformés en farine peu appréciée par les lapins.

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